بسم الله الرحمن الرحيم
Ibn Al-Qayyim dit en parlant du miel :
Si tu réfléchis sur ce qu’il contient comme profits et guérison, le fait qu’il s’intègre dans la majorité des remèdes, au point où les anciens ne connaissaient pas le sucre, et il n’est même pas évoqué dans leurs livres. Ils utilisaient uniquement le miel dans les remèdes, et c’est ce qui est évoqué dans les livres de ce groupe (des anciens).
Il dit un peu plus loin :
C’est pour cela que le sucre n’a été évoqué dans aucun hadith, ils ne le connaissaient même pas. Si le monde en était dépourvu, il n’en aurait pas eu besoin. (Alors que) s’il était dépourvu de miel, le besoin en aurait été important. L’utilisation du sucre est devenue majoritaire dans certaines villes au point où ils ont délaissé le miel, ils l’ont préféré (le sucre) à lui (au miel). Ils ont trouvé qu’il était moins acide et moins chaud. Ils ne savent pas que les profits du miel se trouvent dans son acidité et sa chaleur. Si celui qui l’utilise ne le tolère pas, il peut réduire cela par son contraire et il sera plus profitable pour lui que le sucre.
Puis Ibn al-Qayyim évoque le fait qu’il n’y a pas de doute que le miel est une guérison, que le coran est une guérison, la prière est une guérison, l’évocation d’Allah, le fait de s’orienter vers Allah, mais c’est quelque chose qui n’englobe pas toutes les humeurs et les âmes. Il donne l’exemple du coran la plus grande guérison, mais ceux qui cherchent la guérison par cela sont peu nombreux. Il évoque comme dans le verset que cela ne fait qu’accroître la perdition des injustes [al-isra 82].
Il évoque combien sont nombreux ceux qui ont trouvé la guérison avec l’évocation d’Allah, le fait de se tourner vers Lui, de revenir vers Lui, de se réfugier dans la prière.
Plus loin, il a évoqué son expérience à la Mecque, il dit : Quand je résidais à la Mecque, différentes maladies m’ont touché. Là-bas, il n’y avait pas de médecin ni de médicaments, comme dans d’autres villes. Alors je cherchais la guérison par le miel et l’eau de zamzam, et j’ai vu dans la guérison par ces deux (remèdes) des choses étonnantes.
[miftah dari-s-sa’adah 2/710-713]